L’Affaire
Jane de Boy
L'intrigue
policière se déroule à Bordeaux en 1960, au cœur du quartier espagnol et dans
l’ambiance du 27 de la rue Castéja où se situait le commissariat et plonge ses
racines dans l’anti franquisme des années 40 à 60 en s’inspirant de faits
authentiques.
Pour
l’écriture de ce roman, j’ai reçu l'aide d’anciens policiers qui m’ont permis
d’évoquer avec réalisme l’atmosphère de ce commissariat central (aussi mythique
pour les Aquitains que le 36), le climat et les méthodes de travail de la
police à l’époque, et par des enfants d’exilés ou d’émigrés qui ont fait
revivre pour moi le passé en arpentant les rues pittoresques de ce quartier de
Bordeaux qu’on appelait alors « la petite Espagne »
En 1960, dans le village de
Jane de Boy, une petite fille de trois ans disparaît sur la plage, quelques
mois après l’enlèvement du petit Éric Peugeot et dans des conditions à peu près
similaires. A-t-on affaire au même type de ravisseurs ? S’interroge le
commissaire Lasserre.
Pris
d’empathie pour le couple désespéré des jeunes parents, Justina et Félix, deux
immigrés espagnols, et aidé par Hypolite, un ancien du 27 qui connaît par cœur ce quartier espagnol de Bordeaux et possède des indics, le policier entreprend de détisser
la toile d’une affaire qui se complique et s’infiltre, depuis la demande de
rançon jusqu’au crime, dans les ruelles de la petite Espagne et
les ramifications de l’antifranquisme.
Félix cache
son passé de libertaire, Sarah dissimule ses activités de prostituée du samedi
soir sur les quais de Bordeaux et protège son souteneur Gégé. Quelle est
l’implication de la bande à Bertille, bande de blousons noirs de Bacalan ?
De la bande à Kléber (jeunes Espagnols à la réputation de casseurs) ? De
la famille politique de Pablo, Saveiro, Bartomeu, anarchistes exilés, toujours en
lutte contre le régime de Franco ?
Crime
politique ? Passionnel ? Ou crapuleux ?
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