Traduction

mardi 29 septembre 2015

Lecture

  Cherchant à découvrir  pourquoi sa sœur a mis fin à ses jours, Gonzalo plonge dans une enquête qui va bouleverser sa vie et l'amener à  se remettre en question. En fouillant le passé, il va découvrir  des secrets  qui renverseront sa mémoire. L'image de son père le suit comme une ombre obsédante qu'il cherchera à démystifier.
Cet homme, Elias, pur idéaliste, parti à vingt ans, en 1933 servir la révolution russe n'a connu là-bas que la désillusion et l'horreur d'un emprisonnement injuste à Nazino. Il y rencontre l'amour avec Irina, une passion qui semble impossible, presque irréelle, dans cet univers féroce, bestial, au milieu des sévices, de l'inhumanité, du sadisme. Il y trouve aussi pour son malheur, Igor, un vrai bourreau, prêt à toutes les trahisons et aux  pires cruautés.
 Après la Russie, la guerre d'Espagne, puis la seconde guerre mondiale, Elias traverse encore des épreuves incroyablement dramatiques, poursuivi par la violence, le mal absolu incarné par Igor qui  se retrouve toujours en travers de son chemin, comme un destin impitoyable.
En 2002, Gonzalo, avocat, devra choisir entre abdiquer, autrement dit accepter la compromission et abandonner  ses recherches ou  aller au bout, affronter la mafia russe et ses tentacules et chercher à savoir, au risque de sa vie, qui était vraiment son père. 
L'imbroglio des faits, mêlant  le passé et le présent est tellement bien noué, inventif, compliqué, surprenant, qu'il est impossible d'échapper à cette tension. 
Le contexte historique donne de la profondeur au roman, de la force au récit, de la grandeur aux personnages,  du sens à la violence qui n'est jamais gratuite.
Ce livre fait froid dans le dos, mais il déborde d'humanité, il se dévore.

dimanche 13 septembre 2015

lecture au Truc vert


Soirée Européenne au Truc Vert







Hier soir, samedi, lecture de quelques passages du polar : Le Truc Vert, avec la complicité de Julia Isken pour la version en allemand. (retrouver dans les pages, le synopsis du roman)






Julia est la jeune femme qui a traduit le roman. Ce travail lui a pris neuf mois, le temps d'une gestation dit-elle.
J'ai beaucoup apprécié sa façon de décortiquer le livre, sa volonté de ne pas trahir ma pensée. J'ai aimé participer à ce travail.
Une belle expérience.


 Le débat s'organise, très vite chaleureux,  Julia prompte à traduire.


L'humour est de la partie.



 L'échange se poursuit tard dans la nuit autour d'une bière.

Très belle soirée.